Le triomphe musical de fally ipupa : entre rumba congolaise et pop mondiale

Article : Le triomphe musical de fally ipupa : entre rumba congolaise et pop mondiale
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26 novembre 2023

Le triomphe musical de fally ipupa : entre rumba congolaise et pop mondiale

Fally Ipupa, c’est un peu comme un bon verre de vin : plus il vieillit, plus il est bon. À 45 ans, ce virtuose de la musique congolaise célèbre ses 25 ans de carrière, et il n’y a rien de surprenant à comprendre pourquoi.

Ipupa, c’est un mélange explosif de talents. Chanteur, compositeur, danseur, producteur, il est aussi un styliste hors pair et un showman hors du commun. Sa musique, un mélange de rumba congolaise, de pop et de R&B, est un véritable feu d’artifice de rythmes et de mélodies.

Mais Ipupa, c’est plus qu’un simple artiste talentueux. C’est aussi une figure importante de la culture africaine. Il est l’un des artistes les plus populaires du continent et son succès a contribué à faire connaître la rumba congolaise au monde entier.

Alors, si vous voulez découvrir un artiste unique, qui a marqué la musique africaine et qui continuera à la faire rayonner dans le monde entier, lisez sur Fally Ipupa.

Un début étincelant avec quartier latin

Faustin « Fally » Ipupa naît timidement à Kinshasa en 1977, grandit à Bandal, quartier du Wenge Musica. Inspiré par la vibe des années 80 et 90, il se lance dans la musique avec le groupe New City dans les années 90. Plus tard, il enchaîne avec Talent Latent et leur album « À l’œuvre on connait l’artiste » en 1999. David Monsoh le repère, le file à Koffi Olomidé, qui le prend sous son aile dans Quartier latin. Après sept ans et six albums, Fally se taille une place, gagne des surnoms cool (« Dicap la merveille », « Anelka »), puis quitte Koffi en 2006 pour briller en solo. Un peu comme si la musique avait mis des lunettes pour la première fois et s’était exclamée : « Ah, voilà ce que j’ai manqué ! »

En l’espace d’une décennie, le chanteur congolais Fally Ipupa a émergé comme une star sur son continent, avant de s’orienter vers une nouvelle sonorité musicale urbaine dans l’espoir de conquérir l’Occident.

Droit chemin : quand l’audace prend le volant

L’avant et l’après Koffi Olomidé sont aussi évidents que de comparer une baguette fraîche à une baguette rassis dans le parcours de Fally Ipupa. Son ascension ressemble à une comète en tongs, démarre sur les chapeaux de roues avec le chef-d’œuvre cosmique « Droit Chemin » en 2006, orchestré par le génie musical David Monsoh.

Ce premier opus n’est pas simplement un album, c’est comme si Fally avait déclaré à la musique africaine : « Attachez vos ceintures, je vais faire décoller cette fusée ! » À une époque où les artistes ivoiriens de coupé-décalé régnaient en maîtres sur les charts, Fally Ipupa a débarqué avec « Droit Chemin » comme un extraterrestre musical, changeant la donne et laissant les coupé-décaléistes perplexes.

Avec cette première pépite, Fally n’a pas simplement déclenché sa carrière solo, il a créé un séisme sonore qui a secoué la scène musicale africaine et au-delà. Imaginez un peu, il a non seulement tracé son chemin, mais il a pavé l’autoroute du succès avec des pavés en or massif.

Depuis 2006, Fally Ipupa, aka le Mobutu de la musique, a enchaîné sept albums solo, jonglé avec F’Victeam, et lancé des singles à la pelle. Autant dire qu’il a joué avec la gloire musicale comme un jongleur de cirque avec des balles enflammées.

Son empreinte artistique unique et son approche novatrice ont fait de lui la star incontestée du groove. Non seulement il a conquis l’Afrique, mais il a également hissé le drapeau musical africain sur la scène internationale, comme si Mobutu himself avait décidé de prendre la baguette du chef d’orchestre. Un groove pour l’humanité, et au-delà !

Collaborations éclectiques et orchestrales durables

Imaginez un festin musical où Fally Ipupa serait le chef d’orchestre déjanté, jonglant avec un Who’s Who éclectique de la scène mondiale. Ses duos vont de Salif Keita à Booba, de Youssou N’dour à MHD, formant un mélange harmonieux comme un savant cuisinier explorant les saveurs exotiques.

À la croisée des générations, Ipupa devient le maestro incontesté, harmonisant des alliances musicales avec des légendes et des étoiles montantes. Il nage avec aisance entre les eaux de l’afropop aux côtés de Wizkid et plonge dans les rythmes urbains francophones avec des partenaires aussi divers que Ninho et Dadju, embrassant une diaspora musicale d’une richesse délectable.

Son orchestre, c’est pas juste un groupe de musiciens, c’est comme une confrérie musicale qui tient bon depuis 2006. On dirait qu’il a concocté une potion magique pour garder ses musiciens accrochés à sa musique comme des fans devant une scène de rock. Fally Ipupa, le mixologue musical qui secoue les genres et dirige un orchestre qui défie les lois du temps.

Le maestro des charts

Fally Ipupa, c’est pas juste un gars qui chante en Afrique, c’est carrément le héros musical intergalactique. Dans le top 10 des charts Boomplay et YouTube pendant des lustres dans certains pays francophones, il a fait de l’Afrique son terrain de jeu musical.

Kworb.net

Son morceau « Original », dévoilé le 5 mai 2014, accumule actuellement plus de 55 millions de vues sur YouTube, tandis que « Eloko Oyo » dépasse les 90 millions de vues. Il s’agit du premier artiste congolais à chanter en lingala à atteindre une telle notoriété sur les plateformes en ligne.

Fally et ces autres exploits

Imaginez un peu, il a rempli des salles mythiques et des stades entiers comme si c’était des boîtes de céréales dans un supermarché interplanétaire. De Arua Hill Stadium d’Ouganda à Uhuru Gardens au Kenya en passant par Sheraton en Ouganda et le stade Massamba deba de Brazzaville, ou encore le palais de Congrès ivoirienne…

Par exemple, plus de 100 000 individus se sont amassés dans le Stade des Martyrs de la capitale congolaise pour le mégaconcert de la star Fally Ipupa le samedi 29 octobre, dépassant la capacité prévue de 80 000 spectateurs. Cependant, cette affluence massive contraste avec l’enthousiasme initial qui avait précédé l’événement.

L’AccorHotels Arena, sur le sol français, c’était pas juste une salle de concert ce jour-là, c’était carrément le centre névralgique d’une fête interstellaire. En tout 20 000 fans étaient présents.

En 2007, il a défié les lois de l’attraction en transformant l’Olympia en un véritable chaudron de sons congolais, faisant de lui le pionnier d’une génération qui refuse de jouer petit. Afin de célébrer plus de deux décennies de pure magie musicale, le gladiateur de la rumba congolaise s’apprête à envahir non pas une, mais trois arènes épiques lors de sa tournée de fin d’année. De Paris à Londres, à l’OVO Arena avec ses 12 500 spectateurs, puis cap sur la Belgique à l’Ing Arena, prête à accueillir 15 000 aficionados de sa musique enflammée. Un véritable marathon, à la mesure du titre qu’on lui a décerné : le « Warrior suprême ». Ça promet d’être une aventure sonore digne d’une épopée musicale congolaise !

Fally Ipupa se profile comme un authentique représentant de la musique congolaise, figurant parmi les 50 Africains les plus influents au niveau mondial selon Jeune Afrique.

Rumba congolaise et pop mondiale : une fusion réussie

La façon dont Fally Ipupa trafique la rumba congolaise et la mélange avec la pop mondiale, c’est un peu comme s’il avait pris un smoothie de genres musicaux et avait décidé de le servir en cocktail sur la scène mondiale. « TOKOOOS, » son album disque d’or SNEP en France en 2022. Et ne parlons même pas des deux singles disque d’or SNEP en 4 mois.

Fally Ipupa, l’alchimiste musical qui transforme les genres en or musical, est un génie, un magicien, ou peut-être juste un gars qui a compris que la recette du succès, c’est un bon mélange de tout et n’importe quoi, servi avec une pincée de magie musicale.

La défense arena : la suite logique

Avec un parcours aussi brillant, il est naturel de voir the King dompter les 40 000 places de la Paris La Défense Arena.

Fally Ipupa continue d’inscrire son empreinte indélébile sur la scène musicale mondiale. Après avoir accumulé d’énormes succès, le Rumbassador se lance dans une aventure inédite en visant le stade de France.

Le triomphe de samedi dernier à l’U Arena ne le satisfait pas pleinement. L’Empereur repousse les limites en s’attaquant cette fois au stade de France, avec une configuration prévue pour accueillir plus de 80 000 spectateurs. Une entreprise sans précédent dans son histoire, et une source de fierté pour la République démocratique du Congo.

https://youtu.be/65EgZ2LsY7E?si=FFv0qfIrTaNi2wB5
C’est une nouvelle ère qui s’ouvre dans l’histoire musicale africaine. Si Fally Ipupa réussit ce défi, il s’inscrira dans la lignée de légendes telles que Johnny Hallyday, Céline Dion, Mylène Farmer, U2 et Coldplay. La scène mondiale s’apprête à accueillir une nouvelle étoile, et le Congo peut être fier de voir son fils briller à une échelle aussi grandiose.

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Conclusion : un parcours à enseigner

L’aigle de la rumba n’est pas seulement une star, c’est un cas d’école musical, une fierté africaine à célébrer et à enseigner avec humilité. Son succès constant et sa haute facture musicale en font une inspiration pour les générations présentes et futures.

Le concert de Fally Ipupa à la U Arena n’est pas juste une soirée où tu gigotes sur de la musique ; c’est plutôt le mariage improbable entre une licorne et Bigfoot, une sorte de conte de fées halluciné devenu bizarrement réel. Il a en quelque sorte décidé de dire au monde, « Eh, je vais transformer ce rêve en réalité, juste pour voir ce que ça donne. »

Ce spectacle extravagant est plus qu’une prestation musicale, c’est une déclaration en mode « regardez-moi maintenant ». Fally Ipupa, le gars qui est parti de zéro, se pavane maintenant en superstar mondiale ultime.

Ce concert extravagant sert aussi de message épique aux jeunes artistes africains, du style « Hé, les gars, regardez-moi ! Talent, sueur, et passion, c’est tout ce qu’il faut pour escalader le mont musical. Et oui, je parle bien du mont Everest musical, pas juste de la colline locale. » Fally Ipupa leur montre que même si tu commences dans un coin paumé, avec assez de flair et de folie, tu peux te retrouver au sommet du monde musical.

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